On vous dit tout pour bien camper et dormir en bivouac

Sac sur le dos, bâton à la main, la marche est incontestablement le moyen le plus direct de renouer avec les racines nomades de l’humanité. Après une journée à parcourir les routes et les chemins, vient le moment de monter le campement.

Depuis nos ancêtres préhistoriques, les principes de base pour établir un bivouac n’ont pas réellement changé. Même si le matériel, évidemment, a évolué, le bon sens et la simplicité, eux, restent d’actualité.

Randonnée d’une nuit ou survivalisme dans les bois ?

Vous ne vous équiperez pas de la même manière si vous prévoyez de partir pour une randonnée courte ou pour une véritable aventure de plusieurs semaines.

Dans le premier cas, il est possible de se permettre un peu de superflu tandis qu’un long trek demandera de se concentrer sur l’essentiel. De même, un itinéraire court et facile est moins exigeant sur la qualité du matériel qu’une immersion plus sauvage dans la nature.

Les compétences diffèrent également. Si vous souhaitez partir à l’aventure dans des endroits reculés, il vous faudra certainement maîtriser l’art du bushcraft.

Fabriquer sur place des piquets pour votre tente avec les ressources disponibles, vous faire un matelas suffisamment confortable avec de l’écorce ou de la mousse, monter rapidement un espace de cuisson avec de la terre ou des pierres… autant de connaissances qui rendent passionnante l’expérience du bivouac.

Le maître-mot : la légèreté !

Nous l’avons dit précédemment, le matériel ne sera pas le même suivant le type de randonnée choisie. Pourtant, quel que soit le contenu du sac à dos, vous devriez vous concentrer sérieusement sur la question du poids.

Voyons quel est le minimum indispensable pour monter correctement un campement et pour dormir de façon satisfaisante.

Le sac à dos, bien sûr, est la base de votre équipement. Il devra être à la fois de bonne qualité et léger. L’enjeu sera ensuite que les autres éléments pèsent le moins possible. Choisissez votre tente suffisamment spacieuse et impérativement étanche.

Pour le sommeil à proprement parler, un tapis de sol et un duvet chaud (confort à 0 °C) feront largement l’affaire. En cas de nuit froide, n’oubliez pas de vous couvrir la tête pour éviter que la chaleur corporelle ne s’enfuie de ce côté.

Enfin, prenez un peu de temps pour choisir le compagnon le plus fidèle du randonneur : votre couteau. Que ce soit pour pratiquer du bushcraft avancé ou pour simplement effectuer le b.a.-ba des gestes du campeur, cet accessoire a pris une place de choix dans la poche (et dans le cœur) de tous les marcheurs.

On trouve de bons couteaux industriels, mais vous ne vous y attacherez pas autant, et il n’aura pas la même valeur à vos yeux, qu’un couteau de poche artisanal unique qui aura été fabriqué avec amour par un passionné !

Et pour la nourriture ?

Là encore, le souci principal est de maintenir la légèreté du sac à dos. À moins de ne partir que pour une seule nuit, on oublie la demi-douzaine de bouteilles de rosé !

Pour la marche en elle-même, vous aurez besoin de boosters pour entretenir vos forces. Vous pouvez explorer le rayon des barres énergétiques des magasins de sport, ou tout simplement vous tourner vers des fruits secs.

Pour le soir, il existe des solutions de nourriture lyophilisée qui, en plus d’être extrêmement légère, ne nécessite qu’un peu d’eau chaude pour être préparée. De plus, ce genre de nourriture est généralement conçu pour couvrir tous les besoins nutritionnels du randonneur.

On n’oublie pas de limiter l’impact sur la nature !

C’est là l’un des éléments au cœur de l’état d’esprit du bivouac. Que vous dormiez sous une tente ou à la belle étoile, que vous partiez seul ou en groupe, assurez-vous de toujours laisser le lieu dans l’état dans lequel vous l’avez trouvé.

D’ailleurs, pour prolonger le questionnement de l’impact du randonneur sur la nature, il peut être pertinent de se poser la question de la nécessité de faire automatiquement un feu de camp à chaque étape.

 

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